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Le black hat SEO, une pratique à bannir

Black hat SEO, la fausse bonne idée ?

Black Hat SEO : quand le référencement manque de fair play

Pour de nombreux sites internet et entreprises, la performance du référencement naturel impacte directement le volume d’activité. Autant dire que l’optimisation SEO est indispensable ! Mais pour atteindre les résultats escomptés, attention à ne pas dépasser les bornes… Volontairement ou pas, il peut en effet être tentant d’oublier l’éthique et de forcer le destin. Comment ? En utilisant les pratiques appelées « Black Hat SEO ».

Le Black Hat SEO désigne les techniques de référencement naturel non éthiques et / ou contraires aux règles édictées par les moteurs de recherche.

Des techniques qui, si vous passez sous le radar de Google et Cie, peuvent faire bondir votre site dans les résultats de recherche. Mais qui, dans le cas contraire, peuvent vous faire plonger dans les tréfonds de ces mêmes résultats. En gros, c’est quitte ou double. Mais plutôt quitte. Voici donc quelques techniques SEO que nous vous déconseillons fortement d’utiliser.

Les principales actions de Black Hat SEO

Texte SEO caché

Voilà une « tricherie » quasiment vieille comme le Web. Le principe : créer un texte chargé en mots clefs, auquel on donne la même couleur que le fond de page, et que l’on place à un endroit stratégique et discret. Généralement le footer. Puisque c’est invisible, qui cela pourrait bien gêner ? Eh bien les moteurs de recherche, qui pénalisent depuis bien longtemps cette pratique.

Bourrage de mots clefs (keyword stuffing)

Bourrage de mots clés ? Une bien mauvaise idée...

Continuons avec le référencement « old school ».

Depuis l’apparition de l’algorithme Panda de Google, et depuis que la qualité des contenus est devenue indispensable au SEO, le bourrage de mots clefs est non seulement ringard, mais également synonyme de sanction.

Dans le contenu comme dans les balises meta, évitez donc d’accumuler les mots clefs sans les contextualiser. Plusieurs outils Web permettent d’analyser la densité de mots clefs dans une page.

A chacun son opinion, mais nous considérons qu’au-delà de 7 à 8 %, la suroptimisation n’est pas loin…

Ce pourcentage peut paraître important, mais si votre contenu texte est plutôt court, il peut vite être atteint.

Duplication de contenu

Copier du contenu depuis un autre site internet : une erreur qui paraît évidente à tout bon professionnel du Web, mais qui ne l’est pas forcément pour les non-initiés. Il est bien sûr possible de s’inspirer d’un contenu existant, car après tout, « rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme ». Mais à condition de le reformuler, le retravailler, le personnaliser ! Sans cela, la pénalité SEO peut tomber…

Negative SEO

C’est ce qu’on pourrait appeler le « Black Hat SEO pas gentil ». Le Negative SEO consiste en effet à nuire au référencement d’un concurrent par diverses actions : création de backlinks de mauvaise qualité (« toxiques ») vers le site concerné, publication de faux avis et commentaires… A noter que ces initiatives sont punissables par la loi.

Cloaking

Passons aux tricheries particulièrement « techniques ». Avec en premier lieu le cloaking, qui consiste à paramétrer un serveur afin de mener l’humain vers un contenu Web et le robot SEO vers un autre. Cette tromperie peut mener au blacklistage total d’un site internet.

Piratage de site internet

Pirater un site, c’est interdit. Ça ne coûte rien de le préciser, mais on espère que vous le saviez déjà. Pourtant, ce délit est parfois utilisé en Black Hat SEO afin d’insérer sur le site piraté un réseau de liens cachés. Des liens qui mènent généralement vers des sites au contenu douteux. Ça ne coûte rien non plus de le préciser…

Redirections trompeuses

Rediriger une page ne constitue pas un acte de Black Hat SEO, car il est bien entendu fréquemment nécessaire. Il est par contre interdit de « Rediriger un internaute vers une autre page avec l’intention d’afficher du contenu différent de celui auquel peut accéder le robot d’exploration du moteur de recherche » dixit Google. Proche du cloaking, cette opération est trompeuse, et donc sanctionnée.

Génération automatique de liens

Certains logiciels permettent de créer automatiquement des backlinks, notamment depuis des forums, annuaires Web ou blogs. La création des liens est alors réalisée par un bot, et non par un humain. Un détail qui n’échappe pas aux moteurs de recherche.

Échanges excessifs de liens entre sites

Il fut un temps ou les échanges de liens entre sites étaient tendance, et même efficaces. Mais c’est fini. Google précise que les demandes du type « Établissez un lien vers mon site et j’établirai un lien vers le vôtre » ont fait leur temps. Tout comme les « pages partenaires utilisées exclusivement à des fins d’échange de liens ».

Noms de domaines chargés en mots clefs

Si vous dirigez une menuiserie, il est logique que votre nom de domaine contienne le mot menuiserie. Par contre, si vous le chargez en mots clefs, du style « menuiserie-pas-cher-lyon-rhone-alpes.com », Google peut le considérer comme un EMD : Exact Match Domain. Le problème : il correspond alors exactement à une requête. De la même façon, un NDD contenant 5 ou 6 tirets sera certainement considéré comme suspect.

Abus de liens dans le footer

Le footer (bas du site internet) vous paraît être un endroit suffisamment discret pour y insérer des backlinks ? Mauvaise idée. Sans contextualisation et en trop grand nombre, ils contreviennent aux consignes formulées par Google.

Fermes de contenu

Le terme « ferme de contenu » désigne un site internet destiné à créer un maximum de contenus chargés en backlinks, afin de créer du trafic et optimiser le référencement de sites externes. Problème : ces contenus n’ont généralement aucune cohérence entre eux et n’apportent aucune information qualitative aux internautes. Et sans contenu de qualité, pas de résultats SEO !

Les armes de Google face au Black Hat SEO

Google face au black SEO

Les moteurs de recherche se sont bien entendu adaptés aux différentes techniques que nous venons de présenter. Google a notamment mis en place deux algorithmes particulièrement efficaces face au Black Hat SEO : Panda et Penguin.

  • Panda analyse la qualité du contenu de chaque site Web. Il détecte ainsi aisément le bourrage de mots clefs, la duplication de contenu ou encore le texte caché.
  • Penguin se charge quant à lui d’analyser les liens. En plus des liens dont nous avons déjà parlé, sont notamment pénalisés : les liens dont les ancres sont suroptimisées, les liens entrants non naturels (achetés auprès de prestataires), les liens toxiques provenant de sites / annuaires de mauvaise qualité…

Si votre site internet est pénalisé pour l’utilisation de techniques de Black Hat SEO, il risque d’être rétrogradé de plusieurs pages, blacklisté, placé en sandbox (effet qui limite la progression SEO) ou encore supprimé des résultats liés à certaines requêtes ciblées.

Cette dernière « punition » avait été infligée au site anglais d’Interflora en 2013. Son délit : avoir offert des bouquets de fleurs à des blogueurs, qui en échange acceptaient de publier un texte de remerciement sur leurs blogs, agrémenté à chaque fois d’un backlink. Un exemple typique d’achat abusif de liens.

Bref, le Black Hat SEO, c’est un peu comme le dopage dans le sport. Ça peut faire gagner à court terme, mais on finit par se faire prendre par la patrouille. Optez plutôt pour une stratégie naturelle et éthique, qui portera ses fruits à moyen / long terme. Pour identifier les actions à mettre en place, vous pouvez par exemple débuter par un audit de référencement.

Concepteur · Rédacteur web au sein de l’agence WebGazelle

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