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En 2014 il y aura de nouvelles extensions des noms de domaine. Petit récapitulatif de ce qui nous attend.

Nouvelles extensions de noms de domaine, quelles stratégies ?

On en parle depuis un moment, mais cette fois, ça y est, le calendrier pour l’ouverture des nouvelles extensions se profile pour 2014. Concrètement, on assiste à un changement majeur dans les noms de domaines sur Internet avec une libéralisation des extensions ou plus exactement des top-level domain (TLD). Le nombre d’extensions passera ainsi de 300 aujourd’hui à plus d’un million.


Nouvelles opportunités et nouvelles stratégies de référencement et de communication

L’arrivée des nouvelles extensions offre un terrain vierge et renouvelé pour le choix des noms de domaine. Cela aura un impact évident sur votre communication, mais pas seulement.
Le référencement de votre site prendra à présent en compte des critères géographiques (.bzh, .paris,…) ou des secteurs d’activités (.hotel, .restaurant,…). On pourra également voir naître de nouveaux portails du type « portail.hotel ».
D’un point de vue politique et stratégique, les régions ne sont pas en reste puisque les extensions régionales (.bzh, .aquitaine,…) leur permettent non seulement d’assoir leur identité culturelle et linguistique, mais également de peser au sein de l’ICANN dans les choix futurs de l’Internet.

Quelques chiffres et définitions

– Dans les nouvelles extensions, on distingue deux catégories d’extensions :

  • Les gTLD (generic top-level domain) qui sont régulés par l’ICANN (.hotel, .restaurant…).
  • Les ccTLD (country code top-level domain) qui sont gérés au niveau des pays comme l’Afnic en France (.bzh, .paris, .aquitaine,…).

L’Afnic sera un des opérateurs de registre pour les nouvelles extensions

– Rappel des grandes dates :

  • 1998 : création de l’ICANN
  • 2001 : apparition des .biz et .info
  • 2005 : apparition du .cat pour la Catalogne (premier pas vers les nouvelles extensions)
  • 2008 : libéralisation des noms de domaine

Deux stratégies différentes dans les dépôts de dossier : Google/amazon vs facebook/apple

  • Stratégie « ouverte » de Google/Amazon avec Google, 100 dossiers déposés et Amazon, 70.
  • Stratégie « fermée » de Facebook/Apple avec 1 dossier

– La France compte 51 dossiers
– Le .app compte à lui seul 13 candidats

Quand déposer mon domaine et à quel coût ?

Le calendrier mis en place par l’ICANN est défini selon le numéro de dossier qui a été attribué à chaque extension. Le .paris, numéro 200 et le .bzh, numéro 204, seront ainsi parmi les premières extensions à s’ouvrir. Aussi, les pré-enregistrements en .bzh pourront se faire à partir de début 2014 (entre février et avril) via une procédure d’enregistrement prioritaire. L’ouverture à tous se fera autour de mai 2014.

Nous vous proposons de vous alerter sur le calendrier de réservations des nouvelles extensions en nous laissant vos coordonnées sur le formulaire de notre site. Le coût n’est pas encore fixé mais, à l’instar de la politique tarifaire du .cat, on devrait observer un surcoût d’environ 10€ par rapport à un .com.

Suis-je prioritaire si je possède un .fr ? Y a-t-il des conditions pour les .bzh ?

Non, aucune préférence n’est donnée aux possesseurs actuels de .fr. Pour les .bzh, il faudra juste être capable de démontrer une preuve d’attachement positif à la région Bretagne, soit par une implantation géographique, soit par la culture ou la langue.

Puis-je protéger ma marque dès à présent ?

Oui, l’ICANN a mis en place un outil centralisé, développé par Deloitte et IBM, nommé Trademark Clearinghouse (TMCH) pour l’enregistrement prioritaire de marques durant une période de « Sunrise ». Le coût est de $150 et il sera demandé de fournir une preuve d’usage de la marque (utilisation du nom, emballage, …).

Comment faire pour me protéger si je ne passe pas par la TMCH ?

Avec un tel nombre d’extensions, la technique habituelle qui consistait à réserver la plupart des extensions principales de son domaine (.com, .fr, .net, .org, .eu) n’a plus de sens aujourd’hui.
Nous conseillerons plutôt d’opter pour des outils de surveillance du cybersquatting tel que Keep Alert par exemple. Ceux-ci effectuent pour vous une veille sur le dépôt de domaine et l’utilisation qui est faite de ceux-ci. Par exemple, il n’est pas utile d’intenter une procédure pour un nom de domaine « parking ». En revanche, si celui-ci est utilisé à des fins de vente de marque de contrefaçon mettant en concurrence votre activité, il sera important d’être alerté.

Quels sont les recours juridiques en cas de conflit ?

En cas de conflit, il existe des procédures simplifiées pour obtenir une suspension ou récupération d’un domaine. La procédure URS notamment qui permet la suspension d’un domaine est 3 fois plus rapide et moins cher qu’une procédure UDRP qui permet le transfert ou la radiation d’un domaine.

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