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Alors que le plugin Flash a accompagné Internet à ses début, l'évolution d'Internet rend désormais le plugin inutile. D'où la fin de Flash.

Cette fois, Flash, c’est fini (ou presque)

Vidéos, bannières publicitaires, animations… Dès son apparition au début des années 2000, le plugin Flash est devenu omniprésent sur nos navigateurs Web. Pourtant, il a depuis toujours cumulé de nombreux défauts, partiellement corrigés au gré de très fréquentes mises à jour. Puis, ce qui devait arriver arriva. Le HTML5 a vu le jour et, contrairement à son prédécesseur, a permis de faire tout (ou presque) ce que Flash a rendu possible. Annoncée depuis plusieurs années, la mort de Flash est, en 2017, plus que jamais d’actualité…

 

Créé par Adobe, Flash était à l’origine destiné à fournir au HTML4 la possibilité d’intégrer des animations telles que des bandeaux publicitaires, galeries photos, jeux… Révolutionnaire, il est vite devenu incontournable, malgré de nombreux problèmes récurrents :

  • Lourdeur de fonctionnement, qui génère ralentissements et plantages
  • Faible sécurisation, qui l’expose au piratage par des logiciels espions
  • Utilisation du micro et de la webcam de l’utilisateur, sans obtenir son consentement…

 

De plus, son fonctionnement a été basé dès ses débuts sur une technologie propriétaire, ce qui a créé le courroux des communautés open source jusqu’en 2008, lorsque le compilateur Alchemy a été développé et l’a ouverte au monde du développement libre. Cette technologie ne fait, en outre, pas partie des normes standards d’Internet.

 

2010 : Apple lance une croisade anti Flash

 

En 2010, les vrais problèmes ont débuté. A leur origine : Apple, qui a décidé, dès le lancement de ses applications iOs, de ne pas y intégrer le Flash Player. A l’époque, Steve Jobs ne mâchait pas ses mots et déclarait que « Les produits Flash d’Adobe sont 100 % propriétaires », « Flash est la première cause de plantage des Mac » et « n’a pas été conçu pour des écrans tactiles »… Bilan : pas de Flash sur iPhone ni iPad.

 

2011 : Android suit le mouvement

 

Fin 2011, Android décide à son tour de ne plus supporter Flash dans sa version 4.1. Adobe stoppe alors le développement de Flash Player pour la navigation mobile. Depuis août 2012, son téléchargement sur Google Play n’est accessible qu’aux smartphones et tablettes l’intégrant déjà dans leurs versions d’usine.

 

Firefox, Chrome et Edge enfoncent le clou

 

A partir de 2016, les trois navigateurs les plus utilisés sur PC sont entrés dans la danse et ont porté un coup sans doute fatal à Flash.

  • Mozilla a tout d’abord annoncé en 2016 le blocage de certains contenus Flash sur Firefox puis, pour 2017, l’ajout d’une demande systématique d’accord de l’internaute avant de les activer.
  • Les développeurs de Chrome ont quant à eux annoncé, pour 2017, un plan d’action sans équivoque, basé sur une mise en place progressive du HTML5 à place de Flash : sur 1 % des navigateurs en début d’année, puis 50 %, et enfin 100 % en octobre. A cette date, les sites devront demander à chaque utilisateur l’autorisation de lancer Flash, à quelques exceptions près (Youtube, Amazon…).
  • Même politique du côté d’Edge qui, depuis 2017, demande systématiquement aux internautes l’autorisation de lancer Flash lorsque du contenu associé est identifié.

 

Pourquoi le HTML5 ?

 

Difficile d’en douter : Flash ne fera pas de vieux os. Le principal responsable de sa chute n’est autre que le HTML5. Plus léger, plus sécurisé, il permet en effet de créer, grâce à la balise Canvas, des animations dont la diffusion ne nécessite aucun plugin. Cette spécificité le rend compatible avec tous types de terminaux : ordinateurs, tablettes ou smartphones. Son développement étant soutenu par les principaux navigateurs Web, sa voie est toute tracée !

 

Que faire des animations Flash de votre site Internet ?

 

Votre site Web dispose d’animations Flash ? Il vaudrait mieux les mettre à jour en HTML5, sans quoi la qualité de navigation de vos visiteurs risque de fortement se dégrader dans les mois à venir. Adobe en a bien conscience : son logiciel Flash qui a, compte tenu de la situation, été renommé Animate CC, intègre maintenant un outil de conversion des animations Flash en éléments Canvas. Quelques convertisseurs gratuits sont également disponibles sur Internet.

Pour être certain d’opter pour la bonne stratégie, l’idéal est bien sûr de vous adresser à une bonne agence Web !

Concepteur · Rédacteur web au sein de l’agence WebGazelle

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